30 jours pour sauver la forêt tropicale

Depuis trop longtemps, on dévore un tas de produits sans trop se soucier de l'origine des ingrédients. Et franchement, ça se comprend. Nutella, c’est une recette ultra grasse et sucrée qui rend vite accro, et c’est surtout pas cher !

C’est la même histoire quand on regarde du côté des tablettes de chocolat (ou des chocolats chauds) des produits souvent bourrés d’arômes et de pesticides, fabriqués avec des produits d’origine animale qui déforestent, le tout commercialisé par des marques peu scrupuleuses.

Difficile de dissocier le vrai du faux dans la jungle du greenwashing (une jungle qui se porte bien comparée aux vraies, aux tropicales !) : les marques comme Nutella, Nesquik, ou encore Lindt utilisent habilement les techniques de greenwashing pour que l’on continue de dévorer leurs produits sans culpabiliser.

Mais voilà, aujourd'hui, la déforestation massive pour des ingrédients comme l'huile de palme, le cacao, ou le soja destiné à nourrir nos vaches laitières, c'est :

• Environ 20% de la forêt amazonienne rasée depuis 1970. Aujourd’hui l’Amazonie est à deux doigts de devenir une savane.
• Des milliers d'animaux en danger critique d’extinction, comme les orangs-outangs, symboles de nos forêts tropicales, qui voient leur habitat disparaître jour après jour.
• 20% des émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines qui proviennent de la dégradation des forêts.

Plus personne ne peut ignorer les effets dévastateurs d’un climat qui ne sait plus où donner de la tête. Que ce soit les feux de forêts au Canada ou en Grèce, ou les manques d’eau en France, la crise climatique frappe beaucoup plus vite que prévu.

Face à lui, nous devons réagir, et vite. En mettant en place des solutions concrètes pour freiner les émissions de CO2. La bonne nouvelle, c’est que pour mener à bien cette mission, nous avons un allié de taille : la forêt tropicale. Ou plutôt : les forêts tropicales.

Depuis 4 ans maintenant, nous travaillons main dans la main avec l’association Kalaweit pour préserver la forêt tropicale indonésienne, un berceau de biodiversité qui héberge environ 15 000 espèces de plantes. En ce qui concerne la faune, la forêt indonésienne abrite plus de 1 400 espèces d'amphibiens, d'oiseaux, de poissons, de mammifères, de reptiles et d'insectes.

Mais cette forêt n’est pas la seule à être menacée : la forêt amazonienne pourrait disparaître en 50 ans à cause de l’élevage intensif, tout comme le Bassin du Congo, cette fois sous la pression du cacao.

Créer des réserves naturelles pour sauver la forêt

Dans l'imaginaire collectif, les forêts tropicales sont perçues comme des terres qui n'appartiennent à personne. La déforestation est alors perçue comme un ennemi invisible, et les forêts semblent condamnées à disparaître.

Pourtant en Indonésie et ailleurs, la plupart des terres forestières ont des statuts. Les compagnies qui déforestent portent des noms. Leurs méthodes pour déforester sont connues.

Alors pour lutter contre la déforestation, certaines associations ont décidé de détourner les outils utilisés pour déforester, mais cette fois, pour protéger la forêt.

Sur le terrain en Indonésie, Kalaweit est l’une de ces associations qui se bat depuis 25 ans déjà pour sauver tout ce qui peut encore l’être. Mais sa mission est loin d’être facile : outre les problèmes climatiques auxquels elle est confrontée (comme les feux de forêt), Kalaweit a plus que jamais besoin d’argent pour créer des réserves naturelles.

Comme les compagnies d’huile de palme ou de charbon, l’association achète des parcelles de forêt menacées pour les transformer en réserves naturelles. Un combat périlleux, qui nécessite des mois de négociations avec les populations locales pour obtenir leur confiance, et des financements croissants pour agrandir les réserves naturelles.

La forêt Dulan : notre ligne de front

Depuis 4 ans, Papa Outang se bat aux côtés de l’association Kalaweit pour acquérir 1 500 hectares d’une forêt cernée par les industriels : la forêt Dulan. C’est une forêt que les villageois souhaitent céder à Kalaweit. Elle est devenue un refuge pour les animaux, notamment pour une centaine d’orang-outangs qui ont fui la déforestation.

L’extrême richesse de la forêt permet d’abriter un grand nombre d’individus d’autres espèces : des gibbons (environ 200 individus), 2 espèces de langurs, des ours des cocotiers, des panthères nébuleuses, des nasiques, des macaques à queue de cochon, des macaques crabiers, des cerfs sambars (une espèce devenue rare) etc.

La forêt Dulan appartient aux familles du village de Butong, qui pêchent dans le lac. Si la forêt est dégradée par les activités humaines, le lac sera immanquablement pollué et les activités de pêche seront compromises. Pour conserver cette activité essentielle et continuer à vivre dans leur village, les villageois veulent que cette forêt soit protégée par Kalaweit.

Devenir une source de revenus stables

Depuis plusieurs mois, nous réfléchissons avec Loïc au moyen le plus efficace pour permettre à l’association de prédire à l’avance les dons que nous pourrons lui faire d’un mois à l’autre.

Parce que si les réseaux de distribution comme Monoprix assurent des revenus sur le long terme, la lenteur des paiements et les ventes qui fluctuent en fonction de paramètres sur lesquels nous n’avons que très peu de contrôle, ne nous permettent pas de projeter des dons réguliers.

Alors après 4 ans à batailler pour faire de notre petit orang-outang la future star des supermarchés, une nouvelle mission nous attend : le 4 octobre, nous lançons une nouvelle offre : une box mensuelle.

Nous avons construit cette offre de box mensuelle comme un outil stratégique pour soutenir la mission de l'association Kalaweit. En générant des revenus stables et récurrents, elle offrira à l'association la sécurité financière nécessaire pour mener à bien ses projets de conservation.

Les modèles d'abonnement sans engagement, comme celui de la box, sont reconnus pour leur capacité à fournir une source de revenus prévisible, ce qui est essentiel pour la planification à long terme des projets de création de réserves naturelles.

30 jours pour sauver la forêt tropicale

Dans une semaine, nous lancerons donc la box mensuelle avec 3 nouveaux produits en plus de notre pâte à recharger : une tablette noire, une tablette onctueuse (sans lait) ainsi qu’un chocolat chaud. Deux formats de box seront alors disponibles :

• 5m2 sauvés par mois : soit 5 produits au choix, pour 24€ / mois
• 10m2 sauvés par mois : soit 10 produits au choix, pour 39€ / mois

Imaginez un instant : avec 1 000 abonnés, Papa Outang et Kalaweit protégeraient à minima 5 000 m2 de forêt chaque mois. Avec 10 000 abonnés, on aurait la capacité de sauver plus de 50 000m2 de forêt chaque mois, soit 600 000 m2 par an !

L’impact que nous pourrions avoir serait énorme. Et tout ça, en mangeant de la pâte à tartiner et des tablettes de chocolat.

Nous sommes à un tournant dans la lutte contre la déforestation, les prochaines années seront déterminantes pour protéger tout ce qui peut encore l’être. Papa Outang existe pour répondre à cette urgence vitale : sauver la forêt tropicale tant qu’il est encore temps.

On le répète souvent, vendre des pâtes à tartiner ou des tablettes n’est pas notre moteur. Ce qui nous motive par-dessus tout, et qui nous pousse à ne rien lâcher depuis maintenant 4 ans, c’est parce que nous sommes convaincus qu’un autre monde est possible.

Un monde dans lequel les entreprises, qu’elles se réclament à impact ou non, ne soient pas là pour assouvir un système qui marche sur la tête, mais au contraire pour aider des associations de terrain comme Kalaweit à protéger le vivant.

Alors on compte sur vous le 4 octobre pour nous rejoindre durant les 30 pour sauver la forêt tropicale, avec Papa Outang et Kalaweit !